Dans les yeux de la Samba (1998)
Dans les yeux de la Samba
Il y a quelque chose en moi
Ce rythme de là-bas
Qui avec moi, fait sa loi
Un soir dans une rue sombre d'Amérique
J'ai marché jusqu'à voir de la lumière
Elle semblait éclairer l'Atlantique
Les gens semblaient danser avec la terre
On m'expliqua une ancienne légende
Où la Samba redonnaient la force aux hommes
Danse et amour, j'ai pris goût au mélange
Discrète et sans en faire des tonnes
Et maintenant, et maintenant,...
Dans les yeux de la Samba
Il y a quelque chose en moi
Ce rythme de là-bas
Qui avec moi, fait sa loi
Dans les yeux de la Samba
Il y a quelque chose en moi
Ce rythme de là-bas
Qui avec moi, fait sa loi
L'Ile au bonheur (1998)
Voyageant sur la mer
Avec mon pédalo
Juste pour changer d'air
Pour le bleu de l'eau
Direction, une île
Face à ce tableau
J'étais dans le mille
Avec mon pédalo
Pédalo, t'avances ou tu recules, il faut choisir
Mais aujourd'hui
J'ai les oiseaux qui chantent dans mes yeux
J'ai le soleil qui brille dans mes mains
J'ai le bonheur qui me suit en amoureux
Et l'amour, et l'amour, me fait du bien
Mon île s'appelle "chance"
Faite pour accueillir
Pour donner à l'enfance
Des cadeaux à cueillir
Et les malheureux seront heureux
Et les malheureux seront heureux
Mais aujourd'hui, j'ai les oiseaux qui chantent dans mes yeux
J'ai le soleil qui brille dans mes mains
J'ai le bonheur qui me suit en amoureux
Et l'amour, et l'amour, me fait du bien
Prudence (1998)
J'ai demandé un jus de pomme en éternuant
Le serveuse a cru que je l'insultais
M'abaissant pour éviter sa claque dans mes dents
Frappa le type à côté de moi dans le nez
Frappa le type à côté de moi dans le nez
Celui-ci s'énerva et frappa un mari
Le mari énervé frappa sa femme
Une bagarre commença et certains...au tapis
Les chaises volaient, on commençait à voir des flammes
Les chaises volaient, on commençait à voir des flammes
Dommage, ce petit café-bar de quartier ferma
Certains se sont retrouvés en prison
Quelle drôle d'époque, j'ai cru être au cinéma
Je sais que "quand y'a danger, faut partir à fond"
Je sais que "quand y'a danger, faut partir à fond"
Si j'avais su
La prochaine fois, je demanderai un jus d'orange
Ou je resterai chez moi, au chaud
Ou je resterai chez moi, au chaud
Licie, la fée (1998)
Me réveillant en retard
J'avais oublié de remonter mon réveil
M'étant couchée assez tard
J'avais assisté à un beau coucher de soleil
Il faut que j'aille distribuer du bonheur
Dans la vie des enfants
Avec des comtes bons, beaux et enchanteurs
Pour le plaisir des enfants
On m'appelle Licie, la fée
J'ouvre mes bras pour vous aimer
J'offre les rires de l'amitié
J'offre l'amour et le respect
Donc, partant travailler
Personne sur la route
J'ai réfléchi, je me suis trompée
Nous sommes dimanche, ça fait aucun doute
Je n'ai pas osé retourner me coucher
Car même pour un dimanche, je peux donner
Des rires, de l'amour et de l'amitié
C'est mon rôle, mon devoir, je suis leur fée
On m'appelle Licie, la fée
J'ouvre mes bras pour vous aimer
J'offre les rires de l'amitié
J'offre l'amour et le respect
Pour Rika ZARAI :
Donner (2001)
Donner un geste peut servir
A éclairer un sourire
Donner un regard peut rendre
A charmer un tendre
S'il suffisait de distribuer
Un peu du verbe aimer
L'espoir d'autrui renaîtrait
Dans les yeux du respect
Donner, donner
Faire valoir ce que de droit
Que chacun peut avoir
Qu'au dessus, c'est leur toit
Citons le positif
Sous un air abusif
Pour que l'on puisse écrire
Que chacun soit libre pour vivre
Que chacun soit libre
Pour vivre
Donner
Donner un geste peut servir
A éclairer un sourire
Donner un regard peut rendre
A charmer un tendre
Soleil, soleil (2001)
Soleil, soleil
Venez nous rejoindre
Soleil, soleil
Vous qui êtes loin
Regardez les bronzés dansaient
Regardez leurs mains s'agitaient
Regardez ces yeux se croiser
Regardez ces baisers s'affirmaient
Soleil, soleil
Venez nous rejoindre
Soleil, soleil
Vous qui êtes loin
Les lumières déshabillent
Les lumières déstabilisent
Quand l'amour vient vous sonner
Ne soyez pas trop étonné
Soleil, soleil
Venez nous rejoindre
Soleil, soleil
Vous qui êtes loin
Encore quelques pas de danse
Encore et encore les corps se balancent
La nuit sera longue et déchaînée
Le jour sera court mais enlacé
Soleil, soleil
Venez nous rejoindre
Soleil, soleil
Vous qui êtes loin
Ensemble, chantons (2001)
17 heures 30, les infos viennent de passer
Encore une fois, un drôle de chantier
Vivement ce soir, que l'on puisse chanter
C'est dans la musique, qu'il n'y a pas de frontières
Des voix s'élèvent comme dans une prière
Enfin, les gens s'amusent sur la terre
Ensemble, chantons
Comme sous la lumière de Harlem
Ensemble, chantons
Offrons nos propres "je t'aime"
Ensemble, chantons
Que chacun exprime ces thèmes
La soirée peut commencer en liberté
Visionnant la même égalité
Pour se terminer en fraternité
L'aube pointe son bout du nez
Il est temps que j'aille déjeuner
Et que je puisse me reposer
Ensemble, chantons
Comme sous la lumière de Harlem
Ensemble, chantons
Offrons nos propres "je t'aime"
Ensemble, chantons
Que chacun exprime ces thèmes
Le sommeil me sera bien utile
Faut que je recharge ma pile
Jusqu'à 17 heures 30, .... c'est tranquille
Ensemble, chantons
Comme sous la lumière de Harlem
Ensemble, chantons
Offrons nos propres "je t'aime"
Ensemble, chantons
Que chacun exprime ces thèmes
Un geste (2001)
J'ai vu un couple sur un banc
Il passait sa main dans ses cheveux
J'ai vu dans un car, un adolescent
Laissant sa place à un vieux monsieur
Un geste, ça existe encore
Dans notre monde, dans notre monde
J'ai vu un homme face à une femme
Lui ouvrir la porte de sa voiture
J'ai vu, face à une vieille dame
Un jeune l'aidait à traverser la rue
Un geste, ça existe encore
Dans notre monde, dans notre monde
J'ai vu un couple donnait un peu de monnaie
A un homme sans destin
J'ai vu encore des gestes de bonté
Qui font survivre les lendemains
Un geste, ça existe encore
Dans notre monde, dans notre monde
J'ai vu qu'il est temps de se lever
D'oublier de rêver
J'ai vu peut-être encore la vérité
Dans la réalité
Qui est notre réalité
Sur la terre d’Israël (2001)
Le vent souffle sur la colline
Immobile je regarde les cimes
Le ciel paraît clair en dépit
De l’écoute d’un silence de répit
Les armes ont baissé leurs canons
Encore un rêve qui vient m’envahir
Cette nuit j’ai vu des longs sourires
Les nuages ont coulé le mépris
Avec l’écoute d’un silence de répit
Les armes ont baissé leurs canons
Sur la terre d’Israël
J’ai rêvé à demain
Un jour viendra
Ou la paix croisera le destin
Sur la terre d’Israël
Ce même vent semble m’appeler
Dirigeant mes pas sur la paix
Et ce silence de prospérité
Donnent l’espoir aux nouveaux-nés
Cette fois les armes sont rangées
Je descends cette colline de sable
La fraternité se met à table
Ce règne du silence de fraternité
Donnent l’envie de croire aux affamés
Cette fois, c’est sur les armes sont rangées
Sur la terre d’Israël
J’ai rêvé à demain
Un jour viendra
Ou la paix croisera le destin
Sur la terre d’Israël
Poursuivant ma nuit de certitude
J’ouvre la plénitude
Où des murs s’écrouleront de mes rêves
Pour se reconstruire sur la terre d’Israël
Sur la terre d’Israël
Croire (2001)
Je n’en peux plus, je n’en veux plus
De ces images d’un autre âge
Je ne sais plus, je ne veux plus
De ces regards qui n’ont pas d’âge
Croire, oh, croire
Encore, je continuerai
A croire, oh, croire
En l’espoir
Je ne peux pas, je ne sais pas
Comment dire aux hommes ?
Je ne joue pas, je ne cache pas
Mes mots qui résonnent
Croire, oh, croire
Encore, je continuerai
A croire, oh, croire
En l’espoir
Je veux dire, je veux chanter
La symbiose des écrits
Je veux parler, je veux écouter
Le syndrome du mépris
Croire, oh, croire
Encore, je continuerai
A croire, oh, croire
En l’espoir
Je veux lire, je veux prier
Pour l’ensemble, pour l’unité
Je veux regarder, je veux aimer
Pour un monde, pour la liberté
Croire, oh, croire
Encore, je continuerai
A croire, oh, croire
En l’espoir
L’afghane (2001)
Elle marche dans les rues de Kaboul
Sous sa bourka, se mélange à la foule
Tout à coup, elle reçoit des coups de bâton
L’innocence prise entre les mains des mâtons
Mère de cinq enfants, fatiguée par la vie
C’est peut-être son fils qui l’a puni
Elle n’a rien fait, juste d’être une femme
Perdant son âme, fuyant son charme
La vie est en panne
Pour l’afghane
Difficile d’être une femme
Pour l’afghane
Elle pleure et ne comprends toujours pas
Est-elle un être humain ou « un rien » ?
Elle baisse ses yeux et regarde ses pas
Sèches et craintives semblent ses mains
Marquée dans son cœur, marquée dans sa chair
Espérant encore une nouvelle ère
Marchant avec la peur jusqu'à son foyer
Elle pense à d’autres horizons de liberté
La vie est en panne
Pour l’afghane
Difficile d’être une femme
Pour l’afghane
Pour l’afghane
Simplicité
ou le « formulaire de déontologie » (2001)
Prise dans un embouteillage
J’ai croisé le regard d’un enfant
Etait fier du haut de son âge
Avec la démarche d’un insouciant
Les regards croisent tellement de destins
Que j’imagine un temps leur histoire
Mes mains au volant, mon pied sur le frein
J’attends et je fouille leur mémoire
J’en conclue la philosophie qui nous enveloppe
Comme une musique que l’on écoute toujours
Une vie qui creuse et qui se développe
Le chemin de chacun reste le même pour ... l’amour
Prise dans un embouteillage
J’ai croisé le regard d’un homme
Traversant la route dans cet engrenage
Il a disparu comme un fantôme
Les regards se croisent dans chaque âme
Certains savourent le délice d’autrui
Malgré que d’autres semblent être en pannes
Ils marchent, ils sourient, ils pleurent, ils rient
J’en conclue la rédaction du parcours
Comme le soleil brûlant nos ailes blessées
Par le temps qui parfois semble lourd
Le chemin de chacun reste le même pour ... aimer
Prise dans cet embouteillage
J’ai croisé le regard d’une personne âgée
Semblait faible mais si forte en décalage
Tenant sa canne comme on tient son passé
Les regards écartent tellement de personnes
Couleurs ou religions, ou autres règles
Chacun a sa propre voix qui résonne
Dans le fonds nous sommes tous pareils
J’en démontre la conclusion finale
Que les regards doivent être tous égaux
Mieux vaut éviter un chemin de balles
Et choisir le chemin des bons mots ...pour l’amour
La fin de l’embouteillage arrive
Je peux partir sur l’autre rive
Espérant que les regards auront changés
Pour prolonger le verbe aimer dans notre réalité
Pour Chantal GOYA :
Je voulais vous dire merci (2003)
Vous m’avez regardée avec vos yeux d’enfant
Vous m’avez aimée comme une maman
Pour toute cette joie et cette tendresse aussi
Je voulais vous dire merci
Moi aussi, je me souviendrai toujours
De vos cris d’amour, de ces beaux jours
De notre première rencontre à Paris
Je voulais vous dire merci
Et aujourd’hui
Vous me regardez avec vos yeux d’adulte
Vous ne m’avez pas oubliée
Cette chanson est pour vous
Merci
Vos bras levés me rappellent vos petites mains
Rien n’aura changé demain
Je serai toujours votre amie
Je voulais vous dire merci
Vous me voyez dans la lumière de la scène
J’espère ne jamais vous faire de peine
Des hauts et des bas, j’ai appris
Je voulais vous dire merci
Et aujourd’hui
Vous me regardez avec vos yeux d’adulte
Vous ne m’avez pas oubliée
Cette chanson est pour vous
Merci
Le temps peut toujours s’écouler
Les années ne peuvent pas nous séparer
L’enfance et le rêve sont de notre partie
Je voulais vous dire merci
Pour Lio :
Partisane de l'amour (1995)
Avant de dire des mots forts, des mots durs
Avant d'oublier notre passé face aux murs
Ces murs que des hommes fous bâtissent sans espoir
Qui tomberont le jour où il faudra croire
Je suis partis, partisane de l'amour
Je suis partis, partisane de l'amour
J'aimerais donner aux sourires des enfants
Des circonstances atténuantes sur le banc d'école
De notre adolescence qui chantait, pleurait
Qui espérait à demain, au bonheur entier
Je suis partis, partisane de l'amour
Je suis partis, partisane de l'amour
Je ne comprends pas cette politique de confiance
Cette promesse, ces jours, qui nous font croire à la chance
Mendions des dérogations pour nos sans-abris
Elevons des alarmes, balançons-leur nos cris
Je suis partis, partisane de l'amour
Je suis partis, partisane de l'amour
Constituons la VIème république de l'espoir
Pour adoucir, calmer les nerfs mis au tiroir
Et puis, les bancs de l'assemblée devraient voter
La bonne cause, l'amour des prochains, des nouveaux nés
Je suis partis, partisane de l'amour
Je suis partis, partisane de l'amour
Je suis partis ... défendre ma trilogie
Liberté, paix et amour