Gilles Pignoux
Parolier

 
 
Voici ci-dessous des chansons écrites pour des artistes mais qui n'ont jamais vu le jour, sur certaines il y a eu des enregistrements, mais l'artiste ou son staff n'a pas choisi la ou les chansons.


Pour Johnny HALLYDAY :

L'avis de t'aimer (1994)
  
Et suite à des nuits d'amour sans histoire
Et suite à des coups de gueule sans espoir
Pour se réfugier dans l'amitié des années
Retrouver le souvenir d'une promesse oubliée
  
Avec une "love story" pour vibrer et crier
Chevauchant les "westerns" en cheval d'acier
Daytona, Los Angeles, la belle et le rocker
Des pages blanches en noir et blanc et en couleurs
  
                         Ce que l'on dit, ce que l'on écrit
                         Mes joies et mes peines, le souvenir que j'aime
                         C'est l'avis de t'aimer, c'est la vie à t'aimer
  
Et bien que "gone with the wine" se joue
Ce vent de deux ans est devenu fou
C'est si dur d'oublier que l'on s'aime
Reprendre le chemin de la vie que l'on sème
  
Encore deux ans et oublier les pleurs
Se retrouver sur la trace du bonheur
S'aimer toujours plus fort et encore
Puis créer et donner, l'amour est de l'or
  
                         Ce que l'on dit, ce que l'on écrit
                         Mes joies et mes peines, le souvenir que j'aime
                         C'est l'avis de t'aimer, c'est la vie à t'aimer
  
On verra bien si la note "si" des pleurs
Couvrira la joie des "la la" du coeur
C'est l'avis de t'aimer qui jouera
Mais ça sera l'avis de se quitter qui pleurera


Rebel without a cause (1995) 
 
C'est comme ça que je suis né
C'est comme ça que je partirai
A bord d'une Spyder
A bord d'une Sportwear
 
Mon équipée sauvage, c'est ma vie
Le cuir et le chrome, c'est mon envie
Rebel without a cause
Rebel without a cause
 
Elia Kazan a su me donner
A l'Est d'Eden, ça devait arriver
L'envie d'être rebelle
L'envie d'aimer les belles
 
Elvis, Loving you et Jailhouse rock
A pu me rendre fou de speed et de rock
Rebel without a cause
Rebel without a cause
 
Brando, Dean, Presley
Mon tiercé gagnant
Bardot, Mansfield, Monroe
Mes envies d'adolescent
 
Si Lee and Coe m'ont bien aidé
Je n'oublierai jamais d'être
Rebel without a cause
Rebel without a cause


Simplement, un homme (1995)
  
Ce n'est pas aléatoire ton regard
Si tu croises dérouter mon miroir
Ce n'est pas trop tard de se retarder
Et de se dire tout bas que l'on s'aimait
  
Je suis le troubadour de ton trouble
Sans comprendre le trucage qui me double
Et sous un charisme, tu me soupçonnes
Car je ne suis que le rêve de tes sommes
  
J'ne suis qu'un homme, sujet de sorites
Qu'une idole à tes yeux qui m'érite
Je l'ai voulue, être star, être sur scène
Ma vie privée, c'est ton histoire et même ...
  
Ma métropole est la musique que j'aime
Mon nid est sous les projecteurs non ternes
Ces feux d'une actualité qui m'agite
Mais j'aime ça et tout cela m'excite
   
Simplement, un homme qui a suivi un chemin
Je pense à ceux qui dorment sans lendemain
Car je ne suis qu'un rocker, qu'un rebelle
Mais simplement, un homme qui t'aime, qui t'aime
 


Public (2000)
 
Seul face au miroir
Impatient, j'attends le soir
La nuit peut nous appartenir
Sous le signe du délire
 
Seul face à l'espoir
Y'a comme une couleur noir
Se changeant en arc-en-ciel
J'm'évade, j'déplois mes ailes
  
                Pour couvrir de chants, chants
                Aux Champs-Elysées
                Pour semer des chants, chants
                Aux Champs-Elysées
  
Seul face au miroir
J'vous imagine ce soir
Nous s'rons toujours fidèles
Sans jamais frôler querelle
 
Seul face à l'espoir
Qu'un jour, on sorte du noir
Pour faire danser le monde
De joies, de cris qui inondent
 
                Pour couvrir de chants, chants
                Aux Champs-Elysées
                Pour semer des chants, chants
                Aux Champs-Elysées
 
Seul face à vous
Ne formons plus qu'un
Car pour toujours
Nous serons ensemble demain
 
                Pour couvrir de chants, chants
                Aux Champs-Elysées
                Pour semer des chants, chants
                Aux Champs-Elysées

Pour Annie CORDY :

Le bazar de Bernard (1997)
  
Le bazar de Bernard, toute une histoire
Avec lui, sûr, ce n'est jamais trop tard
Pour qu'il nous joue toujours de son art
Et même les étoiles l'écoutent le soir
  
                         Le bazar de Bernard
                         C'est toute une histoire
                         Le bazar de Bernard
                         Faut le voir pour y croire
  
Son bel accordéon est un fêtard
Et lui, heureux, il joue, c'est un veinard
Sa musique, mieux que Jean-Michel Jarre
On l'écoute et on n'a plus qu'à s'asseoir
  
                         Le bazar de Bernard
                         C'est toute une histoire
                         Le bazar de Bernard
                         Faut le voir pour y croire
  
Et puis, si dans ses mots, il y a tant d'art
Il en faut tant pour décrire Bernard
Son côté De Funès passe pas par hasard
Il ne rêve pas de rouler en jaguar
  
                         Le bazar de Bernard
                         C'est toute une histoire
                         Le bazar de Bernard
                         Faut le voir pour y croire
  
Ses idées n'sont pas à mettre au placard
Elles sont comme dans l'univers de Babar
Où tous les enfants peuvent croire à l'espoir
Où leurs sourires s'illuminent comme des phares
  
                         Le bazar de Bernard
                         C'est toute une histoire
                         Le bazar de Bernard
                         Faut le voir pour y croire


L'Avéco (1998)
 
J'ai cherché les rayons du soleil
Troublé par des filles toutes belles
J'ai jonglé mes rêves mot à mot
Pour danser et charmer l'Avéco
  
Aime ton prochain comme il le faut
Dis-toi qu'il y a qu'une couleur de peau
Couleur de l'espoir et liberté
Sois toujours fier d'être respecté
 
                         Dans ce charme, plus de larmes, dos à dos, pour l'Avéco
                         Danse, charme, oh ! quel carnage, mot à mot, pour l'Avéco
 
La danse d'amour de notre univers
Pour purifier un peu l'atmosphère
J'ai entendu les étoiles d'en haut
Qui dansent et charment l'Avéco
 
Volons à travers les nuages
Soyons entre nous, plus sages
Main dans la main, pour s'aimer
Et apprécier la joie de danser
  
                         Dans ce charme, plus de larmes, dos à dos, pour l'Avéco
                         Danse, charme, oh ! quel carnage, mot à mot, pour l'Avéco

 
Le pinceau du peintre (1998)
  
Toute sa vie, il a cherché à être un bon pompier
Mais il avait le vertige en haut de la grande échelle
Alors, il est devenu peintre, c'était sa destinée
L'artiste peignait des maisons qui étaient toutes belles
  
Toute sa vie, il a cherché à être un bon pompier
Mais il avait peur du feu et de la fumée et du chaud
Alors il peint et repeint tous les jours, c'est sa grande fierté
Et il est pourtant si content en haut de son escabeau
  
                         Le pinceau du peintre
                         Qui voulait être pompier, qui voulait être pompier
                         Savait qu'avec ses défauts, ne sera jamais un héros
  
Toue sa vie, il a cherché à être un bon pompier
Il tombe dans les pommes à la vue d'une goutte de sang
Jusqu'à la retraite, son pinceau suivra sa vie, ses pensées
Et son uniforme à lui, la pureté d'un complet blanc
 
Toute sa vie, il a cherché à être un bon pompier
Mais il faisait des crises d'asthme à chaque mouvement
Alors il peint, repeint depuis tant d'années, c'est son métier
Il ne compte plus ses oeuvres, bâtisses et bâtiments
 
                         Le pinceau du peintre
                         Qui voulait être pompier, qui voulait être pompier
                         Savait qu'avec ses défauts, ne sera jamais un héros
 
 
Dans les yeux de la Samba (1998)
 
Dans les yeux de la Samba
Il y a quelque chose en moi
Ce rythme de là-bas
Qui avec moi, fait sa loi
 
                         Un soir dans une rue sombre d'Amérique
                         J'ai marché jusqu'à voir de la lumière
                         Elle semblait éclairer l'Atlantique
                         Les gens semblaient danser avec la terre
 
                         On m'expliqua une ancienne légende
                         Où la Samba redonnaient la force aux hommes
                         Danse et amour, j'ai pris goût au mélange
                         Discrète et sans en faire des tonnes
 
                         Et maintenant, et maintenant,...
 
Dans les yeux de la Samba
Il y a quelque chose en moi
Ce rythme de là-bas
Qui avec moi, fait sa loi
 
 
Dans les yeux de la Samba
Il y a quelque chose en moi
Ce rythme de là-bas
Qui avec moi, fait sa loi
 

L'Ile au bonheur (1998)
 
Voyageant sur la mer
Avec mon pédalo
Juste pour changer d'air
Pour le bleu de l'eau
 
Direction, une île
Face à ce tableau
J'étais dans le mille
Avec mon pédalo
 
                         Pédalo, t'avances ou tu recules, il faut choisir
                         Mais aujourd'hui
                         J'ai les oiseaux qui chantent dans mes yeux
                         J'ai le soleil qui brille dans mes mains
                         J'ai le bonheur qui me suit en amoureux
                         Et l'amour, et l'amour, me fait du bien
 
Mon île s'appelle "chance"
Faite pour accueillir
Pour donner à l'enfance
Des cadeaux à cueillir
 
                         Et les malheureux seront heureux
                         Et les malheureux seront heureux
  
                         Mais aujourd'hui, j'ai les oiseaux qui chantent dans mes yeux
                         J'ai le soleil qui brille dans mes mains
                         J'ai le bonheur qui me suit en amoureux
                         Et l'amour, et l'amour, me fait du bien
 

Prudence (1998)
  
J'ai demandé un jus de pomme en éternuant
Le serveuse a cru que je l'insultais
M'abaissant pour éviter sa claque dans mes dents
Frappa le type à côté de moi dans le nez
 
Frappa le type à côté de moi dans le nez
 
Celui-ci s'énerva et frappa un mari
Le mari énervé frappa sa femme
Une bagarre commença et certains...au tapis
Les chaises volaient, on commençait à voir des flammes
 
Les chaises volaient, on commençait à voir des flammes
 
Dommage, ce petit café-bar de quartier ferma
Certains se sont retrouvés en prison
Quelle drôle d'époque, j'ai cru être au cinéma
Je sais que "quand y'a danger, faut partir à fond"
 
Je sais que "quand y'a danger, faut partir à fond"
 
Si j'avais su
La prochaine fois, je demanderai un jus d'orange
Ou je resterai chez moi, au chaud
Ou je resterai chez moi, au chaud


Licie, la fée (1998)
  
Me réveillant en retard
J'avais oublié de remonter mon réveil
M'étant couchée assez tard
J'avais assisté à un beau coucher de soleil
 
Il faut que j'aille distribuer du bonheur
Dans la vie des enfants
Avec des comtes bons, beaux et enchanteurs
Pour le plaisir des enfants
 
                         On m'appelle Licie, la fée
                         J'ouvre mes bras pour vous aimer
                         J'offre les rires de l'amitié
                         J'offre l'amour et le respect
  
Donc, partant travailler
Personne sur la route
J'ai réfléchi, je me suis trompée
Nous sommes dimanche, ça fait aucun doute
  
Je n'ai pas osé retourner me coucher
Car même pour un dimanche, je peux donner
Des rires, de l'amour et de l'amitié
C'est mon rôle, mon devoir, je suis leur fée
  
                         On m'appelle Licie, la fée
                         J'ouvre mes bras pour vous aimer
                         J'offre les rires de l'amitié
                         J'offre l'amour et le respect

Pour Rika ZARAI :

 
Donner (2001)
 
Donner un geste peut servir
A éclairer un sourire
Donner un regard peut rendre
A charmer un tendre
 
S'il suffisait de distribuer
Un peu du verbe aimer
L'espoir d'autrui renaîtrait
Dans les yeux du respect
 
Donner, donner
Faire valoir ce que de droit
Que chacun peut avoir
Qu'au dessus, c'est leur toit
 
Citons le positif
Sous un air abusif
Pour que l'on puisse écrire
Que chacun soit libre pour vivre
 
Que chacun soit libre
Pour vivre
 
Donner
 
Donner un geste peut servir
A éclairer un sourire
Donner un regard peut rendre
A charmer un tendre
  
  
Soleil, soleil (2001)
 
Soleil, soleil
Venez nous rejoindre
Soleil, soleil
Vous qui êtes loin
 
Regardez les bronzés dansaient
Regardez leurs mains s'agitaient
Regardez ces yeux se croiser
Regardez ces baisers s'affirmaient
 
Soleil, soleil
Venez nous rejoindre
Soleil, soleil
Vous qui êtes loin
 
Les lumières déshabillent
Les lumières déstabilisent
Quand l'amour vient vous sonner
Ne soyez pas trop étonné
 
Soleil, soleil
Venez nous rejoindre
Soleil, soleil
Vous qui êtes loin
 
Encore quelques pas de danse
Encore et encore les corps se balancent
La nuit sera longue et déchaînée
Le jour sera court mais enlacé
 
Soleil, soleil
Venez nous rejoindre
Soleil, soleil
Vous qui êtes loin
 
  
Ensemble, chantons (2001)
 
17 heures 30, les infos viennent de passer
Encore une fois, un drôle de chantier
Vivement ce soir, que l'on puisse chanter
 
C'est dans la musique, qu'il n'y a pas de frontières
Des voix s'élèvent comme dans une prière
Enfin, les gens s'amusent sur la terre
 
Ensemble, chantons
Comme sous la lumière de Harlem
Ensemble, chantons
Offrons nos propres "je t'aime"
Ensemble, chantons
Que chacun exprime ces thèmes
 
La soirée peut commencer en liberté
Visionnant la même égalité
Pour se terminer en fraternité
 
L'aube pointe son bout du nez
Il est temps que j'aille déjeuner
Et que je puisse me reposer
 
Ensemble, chantons
Comme sous la lumière de Harlem
Ensemble, chantons
Offrons nos propres "je t'aime"
Ensemble, chantons
Que chacun exprime ces thèmes
 
Le sommeil me sera bien utile
Faut que je recharge ma pile
Jusqu'à 17 heures 30, .... c'est tranquille
 
Ensemble, chantons
Comme sous la lumière de Harlem
Ensemble, chantons
Offrons nos propres "je t'aime"
Ensemble, chantons
Que chacun exprime ces thèmes
 
 
Un geste (2001)
 
J'ai vu un couple sur un banc
Il passait sa main dans ses cheveux
J'ai vu dans un car, un adolescent
Laissant sa place à un vieux monsieur
 
Un geste, ça existe encore
Dans notre monde, dans notre monde
 
J'ai vu un homme face à une femme
Lui ouvrir la porte de sa voiture
J'ai vu, face à une vieille dame
Un jeune l'aidait à traverser la rue
 
Un geste, ça existe encore
Dans notre monde, dans notre monde
 
J'ai vu un couple donnait un peu de monnaie
A un homme sans destin
J'ai vu encore des gestes de bonté
Qui font survivre les lendemains
 
Un geste, ça existe encore
Dans notre monde, dans notre monde
 
J'ai vu qu'il est temps de se lever
D'oublier de rêver
J'ai vu peut-être encore la vérité
Dans la réalité
 
Qui est notre réalité

 
Sur la terre d’Israël (2001)
 
Le vent souffle sur la colline
Immobile je regarde les cimes
Le ciel paraît clair en dépit
De l’écoute d’un silence de répit
Les armes ont baissé leurs canons
 
Encore un rêve qui vient m’envahir
Cette nuit j’ai vu des longs sourires
Les nuages ont coulé le mépris
Avec l’écoute d’un silence de répit
Les armes ont baissé leurs canons
 
Sur la terre d’Israël
J’ai rêvé à demain
Un jour viendra
Ou la paix croisera le destin
Sur la terre d’Israël
 
Ce même vent semble m’appeler
Dirigeant mes pas sur la paix
Et ce silence de prospérité
Donnent l’espoir aux nouveaux-nés
            Cette fois les armes sont rangées
 
Je descends cette colline de sable
La fraternité se met à table
Ce règne du silence de fraternité
Donnent l’envie de croire aux affamés
            Cette fois, c’est sur les armes sont rangées
 
Sur la terre d’Israël
J’ai rêvé à demain
Un jour viendra
Ou la paix croisera le destin
Sur la terre d’Israël
 
Poursuivant ma nuit de certitude
J’ouvre la plénitude
Où des murs s’écrouleront de mes rêves
Pour se reconstruire sur la terre d’Israël
Sur la terre d’Israël


Croire (2001)
 
Je n’en peux plus, je n’en veux plus
De ces images d’un autre âge
Je ne sais plus, je ne veux plus
De ces regards qui n’ont pas d’âge
 
            Croire, oh, croire
            Encore, je continuerai
            A croire, oh, croire
            En l’espoir
 
Je ne peux pas, je ne sais pas
Comment dire aux hommes ?
Je ne joue pas, je ne cache pas
Mes mots qui résonnent
 
            Croire, oh, croire
            Encore, je continuerai
            A croire, oh, croire
            En l’espoir
 
Je veux dire, je veux chanter
La symbiose des écrits
Je veux parler, je veux écouter
Le syndrome du mépris
 
            Croire, oh, croire
            Encore, je continuerai
            A croire, oh, croire
            En l’espoir
 
Je veux lire, je veux prier
Pour l’ensemble, pour l’unité
Je veux regarder, je veux aimer
Pour un monde, pour la liberté
 
Croire, oh, croire
            Encore, je continuerai
            A croire, oh, croire
            En l’espoir
 
 L’afghane (2001) 
 
Elle marche dans les rues de Kaboul
Sous sa bourka, se mélange à la foule
Tout à coup, elle reçoit des coups de bâton
L’innocence prise entre les mains des mâtons
 
Mère de cinq enfants, fatiguée par la vie
C’est peut-être son fils qui l’a puni
Elle n’a rien fait, juste d’être une femme
Perdant son âme, fuyant son charme
 
            La vie est en panne
            Pour l’afghane
            Difficile d’être une femme
            Pour l’afghane
 
Elle pleure et ne comprends toujours pas
Est-elle un être humain ou « un rien » ?
Elle baisse ses yeux et regarde ses pas
Sèches et craintives semblent ses mains
 
Marquée dans son cœur, marquée dans sa chair
Espérant encore une nouvelle ère
Marchant avec la peur jusqu'à son foyer
Elle pense à d’autres horizons de liberté
 
La vie est en panne
            Pour l’afghane
            Difficile d’être une femme
            Pour l’afghane
 
            Pour l’afghane
  

Simplicité
ou le « formulaire de déontologie » (2001)
 
Prise dans un embouteillage
J’ai croisé le regard d’un enfant
Etait fier du haut de son âge
Avec la démarche d’un insouciant
Les regards croisent tellement de destins
Que j’imagine un temps leur histoire
Mes mains au volant, mon pied sur le frein
J’attends et je fouille leur mémoire
 
J’en conclue la philosophie qui nous enveloppe
Comme une musique que l’on écoute toujours
Une vie qui creuse et qui se développe
Le chemin de chacun reste le même pour ... l’amour
 
Prise dans un embouteillage
J’ai croisé le regard d’un homme
Traversant la route dans cet engrenage
Il a disparu comme un fantôme
Les regards se croisent dans chaque âme
Certains savourent le délice d’autrui
Malgré que d’autres semblent être en pannes
Ils marchent, ils sourient, ils pleurent, ils rient
 
J’en conclue la rédaction du parcours
Comme le soleil brûlant nos ailes blessées
Par le temps qui parfois semble lourd
Le chemin de chacun reste le même pour ... aimer
 
Prise dans cet embouteillage
J’ai croisé le regard d’une personne âgée
Semblait faible mais si forte en décalage
Tenant sa canne comme on tient son passé
Les regards écartent tellement de personnes
Couleurs ou religions, ou autres règles
Chacun a sa propre voix qui résonne
Dans le fonds nous sommes tous pareils
 
                J’en démontre la conclusion finale
Que les regards doivent être tous égaux
Mieux vaut éviter un chemin de balles
Et choisir le chemin des bons mots ...pour l’amour
 
La fin de l’embouteillage arrive
Je peux partir sur l’autre rive
Espérant que les regards auront changés
Pour prolonger le verbe aimer dans notre réalité


Pour Chantal GOYA :
 
Je voulais vous dire merci (2003)
 
Vous m’avez regardée avec vos yeux d’enfant
Vous m’avez aimée comme une maman
Pour toute cette joie et cette tendresse aussi
Je voulais vous dire merci
 
Moi aussi, je me souviendrai toujours
De vos cris d’amour, de ces beaux jours
De notre première rencontre à Paris
Je voulais vous dire merci
 
Et aujourd’hui
Vous me regardez avec vos yeux d’adulte
Vous ne m’avez pas oubliée
Cette chanson est pour vous
Merci
 
Vos bras levés me rappellent vos petites mains
Rien n’aura changé demain
Je serai toujours votre amie
Je voulais vous dire merci
 
Vous me voyez dans la lumière de la scène
J’espère ne jamais vous faire de peine
Des hauts et des bas, j’ai appris
Je voulais vous dire merci
 
Et aujourd’hui
Vous me regardez avec vos yeux d’adulte
Vous ne m’avez pas oubliée
Cette chanson est pour vous
Merci
 
Le temps peut toujours s’écouler
Les années ne peuvent pas nous séparer
L’enfance et le rêve sont de notre partie
Je voulais vous dire merci
 
Merci

 

Pour Lio :

Partisane de l'amour (1995)
 
Avant de dire des mots forts, des mots durs
Avant d'oublier notre passé face aux murs
Ces murs que des hommes fous bâtissent sans espoir
Qui tomberont le jour où il faudra croire
  
                         Je suis partis, partisane de l'amour
                         Je suis partis, partisane de l'amour
 
J'aimerais donner aux sourires des enfants
Des circonstances atténuantes sur le banc d'école
De notre adolescence qui chantait, pleurait
Qui espérait à demain, au bonheur entier
  
                         Je suis partis, partisane de l'amour
                         Je suis partis, partisane de l'amour
  
Je ne comprends pas cette politique de confiance
Cette promesse, ces jours, qui nous font croire à la chance
Mendions des dérogations pour nos sans-abris
Elevons des alarmes, balançons-leur nos cris
  
                         Je suis partis, partisane de l'amour
                         Je suis partis, partisane de l'amour
  
Constituons la VIème république de l'espoir
Pour adoucir, calmer les nerfs mis au tiroir
Et puis, les bancs de l'assemblée devraient voter
La bonne cause, l'amour des prochains, des nouveaux nés
 
                         Je suis partis, partisane de l'amour
                         Je suis partis, partisane de l'amour
 
                         Je suis partis ... défendre ma trilogie
                         Liberté, paix et amour
 
 
Pour Eddy DEVILLE :

Partir au bord du rêve (2000)
 
Il y a du sable, du blues sur mes bottes
Un air de liberté s'accroche à moi
Un peu de rock sur mon bulletin de vote
La route 66, mon chemin de croix
 
            Partir au bord du rêve
            Oh ! partir
            Partir au bord du rêve
            Vers un certain sens qui m'appelle
            Qui m'appelle
 
Un vieux cinéma joue l'imaginaire
Des gens blasés semblent chercher leur terre
Un homme mal rasé joue de l'harmonica
Pour charmer une fille perdue au plus bas
 
Partir au bord du rêve
            Oh ! partir
            Partir au bord du rêve
            Vers un certain sens qui m'appelle
            Qui m'appelle
 
Un chien sans laisse courre vers sa destinée
Comme moi, il cherche rien, que des pensées
Il chasse un idéal oublié
Volant dans un sens pénalisé
 
Partir au bord du rêve
            Oh ! partir
            Partir au bord du rêve
            Vers un certain sens qui m'appelle
            Qui m'appelle
 
J'prendrai la dernière carte du Poker
Demanderai encore une fois, un verre
Saluant tous ces regards envahissants
M'accrochant, au souffle du vent
 
M'accrochant, une dernière fois
Au souffle du vent
Sur le bord du rêve
Qu'est mon rêve
 
 
La fille de Los Angeles (1988-revisite 2000)
 
Quand je suis passé dans cette rue
Il y a une fille qui m'a reconnu
Désolé, je n'ai pas le temps
Elle ne me disait rien auparavant
 
            Je passerai par Los Angeles
            Pour la voir,
La revoir
            C'est la fille
            La fille de Los Angeles
 
Sans doute, une fille d'enfance
Connue par quelques outrances
Elle habite les Etats-Unis
"In Los Angeles" comme elle dit
 
            Je passerai par Los Angeles
            Pour la voir,
La revoir
            C'est la fille
            La fille de Los Angeles
 
J'irai la retrouver
Choeur :La fille de Los Angeles
J'irai lui parler
Choeur :La fille de Los Angeles
Lui parler d'amour
            Choeur : La fille de Los Angeles
Lui faire l'amour
            Choeur : La fille de Los Angeles
 
La fille de Los Angeles
 

Devant tes mains (2000)
 
J'ai donné ma langue au chien
Devant l'énigme du bien
Bafouant, ignorant le mal
D'un univers aussi fatal
 
Tout est loin qui finit bien
Y'a quelque chose de malsain
Si j'avais su, je s'rais venu
Et comme ça, tu m'aurais cru
 
Pile je gagne, face tu perds
            Tu n'a pas le choix
            Mais devant tes mains
            Je deviens ton félin
            Oui, ton félin
 
T'aimerais qu'on aille ailleurs
Ménage notre destin
Y'a du sien sur la planche
Sur l'arbre de la chance
 
Tu dis au monde qui te pousse
Eddy qui roule ne fais pas d'mousse
T'as tort de croire que t'as raison
Ton béton deviendra carton
 
Pile je gagne, face tu perds
            Tu n'a pas le choix
            Mais devant tes mains
            Je deviens ton félin
            Oui, ton félin
 
  
Vivre, insister (2000)
 
Il roule, roule toute la nuit
Son spectacle s'est bien fini
Quitte cette ville jolie
Qu'il ne connaît pas
 
Cet homme qui lui dit merci
D'avoir si joliment écrit
Ses chansons, il lui sourit
Qu'il ne connaît pas
 
            Vivre, insister
            Sur la route qui le fait chanter, qui le fait crier
            Sa vie
 
Puis une boite de nuit
Pour finir une certaine envie
Et ce monde autour de lui
Qu'il ne connaît pas
 
Et dehors c'est la pluie
Avant un dernier Whisky
Le barman un peu trop gentil
Qu'il ne connaît pas
 
            Vivre, insister
            Sur la route qui le fait chanter, qui le fait crier
            Sa vie
 
Un hôtel pour chaque nuit
Des draps à côté de lui
Une fille près de lui
Qu'il ne connaît pas
 
La scène, c'est son paradis
Elle seule connaît sa vie
C'est elle qui lui a appris
Que le public est son ami
 
Que le public est son ami
 

L'inconnue (1989-revisite 2000)
 
Je l'ai croisée sur la page d'une revue
Une fille que j'ai dû nommer l'inconnue
Elle tenait son doux visage entre ses mains
Ses yeux étaient verts et ses cheveux bruns
 
Elle était là pour présenter une mode
J'étais prêt à partir en exode
Mais la réalité était là et j'ai dû rester
Je croyais bien que j'allais l'aimer
 
            L'inconnue
            Mon inconnue
 
Et à chaque fois que je la voyais
Sans faire exprès elle me regardait
Une simple image nous séparait
Mais la vie est là pour nous arrêter
 
Je l'aurais aimée sans qu'elle le sache
Chacun dans son coin comme à cache-cache
C'est que dans toutes ces revues
Chaque homme a au moins son inconnue
 
            L'inconnue
            Mon inconnue
 
Si je la retrouve sur une autre page
Si je revois par hasard son image
Si je retrouve l'amour d'une beauté
Je pourrais dire, cette fille-là, je l'ai croisée
 
 
Pour Paula DAVID :

 Fausse route (1998)

 
 Dans les bras de Morphée, j'me suis laissée porter
Un regard au passé sous nos amours leurrés
Le rêve s'éteint dans le noir au fil de l'histoire
Tu étais mes pensées, tu resteras ma mémoire
  
                         Effaçons les traces
                         Des fausses routes
                         Je passe
                         Refaire ma route
                         Je pense
                         Au nouvel amour
                         Laisser place
                         Même si ça te dépasse
  
Nous nous sommes incompris, nos différents ont pris
Le dessus de nous, le dessous de nos vies
Tu vois bien malgré tout, tout ce qui nous unit
Ce n'est pas l'amour fou mais l'harmonie
  
                         Effaçons les traces
                         Des fausses routes
                         Je passe
                         Refaire ma route
                         Je pense
                         Au nouvel amour
                         Laisser place
                         Même si ça te dépasse
  
Je ne regrette pas, c'n'est pas ce que tu crois
Avoue que même ouverts, tout ce qui nous diffère
Nous éloigne à chaque fois à petits pas
Vas, suis ta route, sous les étoiles, sur la mer
  
                         Effaçons les traces
                         Des fausses routes
                         Je passe
                         Refaire ma route
                         Je pense
                         Au nouvel amour
                         Laisser place
                         Même si ça te dépasse
 
                         Paroles : Paula DAVID et Gilles PIGNOUX

 

 

 

 





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